Après le film, le livre de Laure-Anne et son père est disponible!

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« Un soleil dans la tête », 2020:  172 pages couleur, 19,50€ , Editions A marée basse.

Laure-Anne Coulombier, 31 ans, malade d’un cancer du côlon, a partagé sur son blog ses
trois dernières années de vie. La joie de vivre et la légèreté qui y transpirent sont comme un pied de nez qu’elle adresse à sa maladie. Son espoir omniprésent de guérir, gai rire, coexiste avec l’acceptation des dégradations physiques.
Si son corps décline, son esprit s’élève. Avec le soutien de ses proches et de la méditation, elle n’a plus peur de souffrir, ni de mourir, elle a peur de ne pas pouvoir finir son livre.
Son père nous raconte, en parallèle du blog, la vie quotidienne difficile et son initiation progressive pour mieux s’adapter au jour le jour. L’accompagnement jusqu’au dernier instant de sa fille hospitalisée à domicile. Comment se détacher des questions qui l’encombrent – je ne peux rien faire pour la guérir – pour se recentrer sur l’essentiel ? Être là, présent.
D’un ton vif, léger, presque parlé, souvent illustré de dessins de sa composition
et de photos, Laure-Anne répond à toute sorte de questions que l’on se pose sur la maladie. Elle nous explique, par le biais d’une BD amusante, le fonctionnement des cellules immunitaires, ce qu’est une chimiothérapie ou un scanner. Elle présente les outils qu’elle utilise pour gérer ses émotions en continuant à vivre pleinement. Toujours avec humour.
C’est le livre de sa vie, que son père mène jusqu’à son terme. Une histoire d’amour, un immense hommage à la vie.
Pascal Coulombier, ingénieur du son à France Télévision durant une trentaine d’années se
consacre désormais à l’écriture. Fin 2018 paraît son premier roman, « La fille du Thar », aux éditions Corlet. Son deuxième roman, «Carlo sauve la planète » est en
attente de parution

Pour toute information ou pour commander, contacter amareebasse@mailo.com

ou Pascal Coulombier: pascalcoulombier@gmail.com

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Le film de Laure-Anne, enfin!

Il est enfin prêt! Aujourd’hui, mise en ligne du film de Laure-Anne, « Le secret de ma Licorne ». Durée 7 minutes 45 à partager.
Le texte est d’elle, le scénario aussi ainsi que les quelques vidéos où elle apparaît qui ont été dessinées puis mises en scène.
Pour le reste, j’ai cherché dans les archives..
Pas facile à regarder, quoique. Elle a tellement la patate!
Il y aura un livre avec de larges extraits du blog et mon témoignage de papa.
Ce dialogue avec le blog ne sera dispo que quand j’aurai terminé ma partie, j’ai déjà commencé, (et trouvé un éditeur 😉
En attendant, bon visionnage!
Pascal

Des mots d’au revoir

Nous avons été très nombreux à la cérémonie colorée pour le départ de Laure Anne, présents physiquement ou en pensée.
Voici des textes qui ont été lus et\ou écrits que nous souhaitons partager tous ensemble.

Jojo

Laure-Anne nous a quitté jeudi dernier, mais sa force c’est son héritage. La dernière blague de Laure-Anne. Je ne sais pas si toutes les personnes présentes le savent mais Laure-Anne se trouve aujourd’hui habillée en licorne. C’était sa façon de vivre, de décoder la vie. La vie est belle, même si parfois  elle est dure. Et Laure-Anne est partie, mais nous, nous restons encore ici, pour partager des bons moments. Et vous, tous, vous êtes la preuve qu’il y a encore des moments fantastiques à partager.

Hier j’ai reçu un poème d’une amie. Bref. On peut pleurer parce qu’elle est partie ou on peut rigoler parce qu’elle a vécu. On peut fermer les yeux ou les ouvrir et regarder tout ce qu’elle nous a laissé et partager tout l’amour qu’elle avait. On peut fermer notre esprit ou on peut faire ce qu’elle aimait faire : sourire, ouvrir le yeux, aimer et continuer sur une licorne.

Pascal

Le 4 décembre, je fabriquais une corne de Licorne en papier pour décorer ton lit. Vu les imperfections des finitions, je te dis, « tant pis, je ne vais pas passer ma vie pour un corne en papier! ». Tu me réponds spontanément,  « c’est en ce moment même papa que tu passes ta vie à fabriquer la corne en papier. On est bien, là, ensemble. Profites en maintenant. »

Je garde dans la tête cette leçon, je réapprends à vivre le présent.

Tu m’a appris aussi qu’on pouvait se détacher des choses qui nous encombrent, de sentiments pesants, d’objets inutiles. Début décembre tu m’as dit : « Papa, tu dois accepter de te détacher. Si tu m’aimes, accepte de me laisser partir ». Je t’aime et j’accepte de te laisser mourir.

L’émotion trop forte que je ressens pour lire mon texte m’empêche de parler. Comme tu m’as appris à accueillir les émotions, je la laisse m’envahir quelques secondes. Puis elle repart tranquillement et me laisse finir ma lecture sereinement.

La méditation que nous pratiquions avec toi, Madeleine, Jacqueline et Graziella m’a inspirée ce poème:

Tu cours parmi les fleurs. Ta gaîté leur sert d’engrais.

Tu gravis obstinée les roches blessantes de la montagne,
abandonnes ton fardeau pour parvenir légère au sommet.

De là tu t’élances.
Surprise de te voir voler tu contemples le lac et ses reflets.

Madeleine et Pascal

Depuis plus de 3 ans tu as parcouru une route difficile
tu as franchi des étapes qui t’ont aidée à te révéler
Progressivement tu as abandonné la lutte pour accepter. Sans résignation.
La médecine a été impuissante pour améliorer ta santé mais tu ne lâches rien et t’ouvres l’esprit à la voie spirituelle. L’amour et la vie comme boussole, accompagnés toujours de la licorne.
Tu as développé une force pour vivre intensément chaque instant au présent.
Tu continues de nous transmettre cette valeur du présent et du cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
Bon voyage Laure Anne.

Quentin

Ma petite sœur, Josette, Chaussette,

Te v’là partie. Il parait que c’est le bon moment pour raconter des choses, qui viennent de moi. C’est un peu compliqué. D’abord une enfance pendant laquelle on a bien rigolé à se déguiser, se faire des cabanes de légendes de toutes les formes et de toutes les couleurs. Eh oui, déjà de toutes les couleurs. Est-ce qu’on peut dire aussi que, plus tard, tu en as fait voir de toutes les couleurs à papa, maman et moi ? Sans doute par moments, parce que la communication a été pendant longtemps difficile, entre toi et moi. Beaucoup de voyages pour voir les couleurs du monde, et une nièce aux robes colorées made in tata yoyo plus tard, tu as réussi à libérer ton esprit, et à vivre les choses pleinement. Quelle idée de te faire abandonner par ton corps à ce moment-là ! Non mais alors ! J’imagine qu’intérieurement, tu as dû sacrément l’enguirlander, tout en couleurs. Et te voilà en route, dressée de tes plus beaux habits, ou en tout cas des plus colorés, habillée en licorne dans ta boîte. Tu as dis à ta nièce que tu l’entendrais quand elle fera toc toc sur ta boîte. Compte sur nous pour venir toquer.

Thomas

Quand je pense à ma cousine,  je vois avant tout une belle personne, quelqu’un de vrai  qui apportait et qui apportera toujours du bonheur, de la joie et de l’amour autour d elle. Mais aussi, quelqu’un qui aimait la vie plus que tout et qui savait profiter de chaque moment qu’elle a passé avec sa famille, ses amis, son chéri et autres proches. Toutes ces personnes à qui elle a pu apporter un tas de choses et partager tout ces bons moments. Je sais que je ne suis pas la personne qui la côtoyait le plus ou qui la soutenait le plus physiquement dans son combat, mais je sais que souvent je pensais a elle et que spirituellement par les pensées et par le cœur je lui envoyais ma force. Je pense que Laure-Anne savait bien que dans ce monde rien n’est impossible et je la rejoins dans ses pensées.

Je sais que ma cousine était beaucoup dans la méditation et la relaxation, ce qui lui permettait d’avoir une paix intérieure. C’est peut-être  étrange, mais jeudi dernier, au moment de son départ, je pensais beaucoup à Laure-Anne et je travaillais justement sur une séance de relaxation et de méditation avec des enfants à travers différentes musiques d’instruments et de chants indiens (dont celle-ci que j aimerais partager avec vous). Ces musiques qui justement me font beaucoup penser à elle. Je connais ses passions pour les voyages à travers le monde et les cultures. Je pense qu’à ce moment précis nous étions tous là par la pensée et par le cœur pour l’accompagner dans son départ.

A la fin de la séance, une enfant m’a dit que les personnes qui font ce genre de musique sont des gens pauvres, je lui ai répondu que la richesse n’était pas quelque chose de matériel et ça, je sais que Laure-Anne l’avait très bien compris et nous l’a tous appris. La vraie richesse est celle que l’on a dans nos cœurs au fond de nous tous, c’est tous ces bons moments de partage avec nos proches. La famille, les amis et tout l’amour que l’on peut se porter mutuellement, c’est ça notre vraie richesse. Et pour Laure-Anne, je veux qu’on continue de s’aimer les uns les autres, de partager tout ces moments de joie de rire d’amour en bref des moments de bonheur. Aimez-vous soyez heureux et profitez de la vie car la vie est belle.

Au revoir Laure-Anne et merci de faire partie de mes proches et de m’avoir appris ces leçons sur la vie que je retiendrai. Et sache que je ne t’oublierai pas que ce soit dans la tête ou dans le cœur.

Amélie et Rodolphe

Rire,

Rire pour partager

Rire pour avancer

Rire pour rire

Quelle ambassadrice du Rire tu as été et tu resteras, même si aujourd’hui on te l’avoue, rire, c’est compliqué. On va essayer, on te le promet, aujourd’hui, demain et les jours suivants car la vie doit continuer et tu étais la première à le vouloir. Il n’y a qu’à regarder autour de nous, nous devions venir tous habillés de couleur.

De la couleur, c’est justement ce que tu as mis dans nos vies. De la couleur mais aussi de la joie, du rythme et beaucoup de bonne humeur. La vie va continuer, mais, sans toi, il va nous manquer une petite note d’humour, un zeste de blague et un énorme grain de folie.

Ces années passées à tes côtés nous ont permis de découvrir :

Une femme de caractère, décidée, courageuse, pleine d’énergie et de folie ;

Une amie avec qui on a partagé beaucoup, dans les bons et les mauvais moments, mais surtout dans les bons : les soirées interminables à refaire le monde, à danser et à profiter de l’insouciance de notre vie d’étudiant, on a eu raison d’en profiter ;

Une amie qui nous quitte aujourd’hui mais qui restera à vie dans nos cœurs.

Il nous restait pourtant des tas de choses à vivre et à partager ensemble. Tu devais être mon témoin de mariage, être sur le dance floor jusqu’au bout de la nuit à nos anniversaires, aux baptêmes de nos petits… la vie en a décidé autrement.

Tu as livré ces trois dernières années un combat dans lequel tu nous as montré l’étendue de ta force de caractère, de ta volonté et de ton intelligence. Tu nous as montré tes capacités hors normes et toi, ainsi que ta team de choc, vous pouvez être fiers et avez notre infini respect.

Jeudi dernier, une nouvelle étoile est née, une étoile appartenant à la constellation de la Licorne, signe du courage, de la volonté et de l’exceptionnel. La souffrance a laissé place à la lumière et ta lumière brillera toujours à nos côtés,

Au revoir Laure-Anne,

Au revoir Rodolphe,

Au revoir ma Morue,

On t’aime

Mathilde, Catherine, Thomas, Robin, Lewis, Grégoire et

Louis

Bonjour ma cousine,

Bonjour mon cousin germain,

On m’a dit que vous m’aimiez, est-ce bien la vérité ?

Coucou Zinette,

On a commencé par s’écraser les mains en chantant bonjour ma cousine et se crêper le chignon. 30 ans après nous sommes devenues les meilleures cousines du monde.

Comme à chaque fois, j’ai 1000 choses à te raconter.

Tu te rappelles ce rêve dont je t’ai parlé

Je vous présentais Laurent à Joel et toi. On mangeait des petites bananes et du chocolat.Tu m’as dit que tu avais hâte de voir Jojo manger du chocolat.

Du coup pour toi, avec tous les cousins on s’est lancé le défi de faire manger du chocolat à Jojo ce week-end.

On t’a successivement connue Castafiore, princesse puis licorne. Aujourd’hui, nous te couronnons Reine de la Postive Attitude !

Tu as été une source d’inspiration et ta philosophie nous guide au quotidien. Comme le dit si bien Claire, qui a su trouver les mots pour exprimer nos sentiments…

« Aujourd’hui et ces derniers mois, c’est la reconnaissance et l’admiration pour Laure-Anne qui l’emportent: la grande cousine, plus âgée, a tout appris de sa cadette sur des choses essentielles de la vie.

Plus appris peut-être qu’en bien des années de philosophie, et je garde précieusement, et les relis souvent, les lettres (des mails qui sont de vraies lettres) de Laure-Anne, écrites en marge du blog, et dont chaque destinataire a dû mesurer le caractère extraordinaire et précieux.

Donc je n’ai que des mots de reconnaissance pour Laure-Anne, qui était d’accord pour appeler ça des OMP: des ondes Méga-Positives. »

Grâce à toi et Maminée, le paradis va devenir un Beau Site

Passe le bonjour à Maminée et profite de ses pommes de terre coup de poing.

Guillermo

Lors de la fête de la vie et de l’amour, Laure-Anne m’a montré que j’avais comme cousine une personne avec une vitalité incroyable. Elle est une référence pour moi. Je pense à vous et je vous embrasse fortement.

Paula

Dedicado al fuego más loco y generoso que la vida me dio el lujo de haber conocido.

El mundo (Eduardo Galeano, del Libro de los abrazos)

« Un hombre del pueblo de Neguá, en la costa de Colombia, pudo subir al alto cielo.

A la vuelta contó. Dijo que había contemplado desde arriba, la vida humana.

Y dijo que somos un mar de fueguitos.

-El mundo es eso-reveló- un montón de gente, un mar de fueguitos.

Cada persona brilla con luz propia entre todas las demás.

No hay dos fuegos iguales. Hay fuegos grandes y fuegos chicos y fuegos de todos los colores.

Hay gente de fuego sereno, que ni se entera del viento, y gente de fuego loco que llena el aire de chispas.

Algunos fuegos, fuegos bobos, no alumbran ni queman; pero otros arden la vida con tanta pasión que no se puede mirarlos

sin parpadear, y quien se acerca se enciende. »

Le monde (Eduardo Galeano, du Livre des étreintes)

« Un homme du village de Neguá, sur la côte de Colombie, put monter tout en haut du ciel.

Au retour, il parla. Il dit qu´il avait contemplé du haut, la vie des humains.

Et il dit que nous sommes une mer de petits feux.

-Le monde, c´est ça, -il révéla- un tas de gens, une mer de petits feux.

Chaque personne brille de sa propre lumière parmi toutes les autres.

Il n´y a pas deux feux pareils. Il y a des grands feux et petits feux, et des feux de toutes les couleurs.

Il y a des gens au feu serein, qui ne se rend même pas compte du vent, et il y a des gens au feu fou qui remplit l´air d’étincelles.

Certains feux, feux bêtas, n’éclairent ni ne brûlent, mais il y en a d’autres qui brûlent la vie avec tellement d’envie qu’on ne peut pas les regarder sans être ébloui, et celui qui s’en approche s’illumine. »

Stéphanie

Douze ans d’amitié, de fou rires, de larmes, de joie, d’échanges, de petites habitudes (nos soirées rosé mms, nos virées théâtre, nos déjeuners potins réguliers, nos escapades à la mer), le tout avec la patate attitude puisque c’est le surnom que nous avions choisi « les patates ». Tout cela m’a permis de découvrir la recette Laure-Anne : une curiosité sans fin, une loyauté sans faille, une grande ouverture d’esprit, une créativité débordante, un océan de générosité, une bonne dose d’humour et un grain de folie. Face à la maladie, tu as montré ton incroyable courage, ta soif de vivre et cet éternel espoir que nous portions tous au fond de nous. Tu nous as donné une belle leçon de vie : rire, partager, aimer et aimer vivre, à nous de la mettre en pratique. Tu es à jamais dans nos cœurs.

Claire

Bien sûr comme chacun et chacune j’ai beaucoup de souvenirs qui affluent à la mémoire, car pendant longtemps, le long temps de l’enfance, nous n’habitions pas loin; et j’ai énormément de souvenirs de « grande cousine » à « petite cousine », des galas de danse à Villejean à Royat; mais le temps des souvenirs viendra; ce soir et ces derniers mois, c’est la reconnaissance et l’admiration pour Laure-Anne qui l’emportent: la grande cousine, plus âgée, a tout appris de sa cadette sur des choses essentielles de la vie.
Plus appris peut-être qu’en bien des années de philosophie, et je garde précieusement, et les relis souvent, les lettres (des mails qui sont de vraies lettres) de Laure-Anne, écrites en marge du blog, et dont chaque destinataire a dû mesurer le caractère extraordinaire et précieux.

Donc je n’ai que des mots de reconnaissance pour Laure-Anne, qui était d’accord pour appeler ça des OMP: des ondes Méga-Positives.

Olivier

Bonjour tout le monde.

Je me présente : Olivier dit « LaToc », membre de l’association Bagolo Fo (danse et percu africaines) dans laquelle Laure-Anne était membre du CA depuis 3 ans.

Nous étions un bon petit groupe de l’asso à être venu accompagner notre chère Laure-Anne samedi matin.

A la fin de la cérémonie, Joel a demandé si quelqu’un souhaitait prendre la parole pour lui rendre hommage. La nuit précédente, lors d’une insomnie, j’avais imaginé exactement cette scène, et j’étais sensé dire « Oui, moi ! »…car j’avais imaginé un petit sketch que je crois fidèle à ce qu’était Laure-Anne : de l’humour (enfin, je crois^^), du second degré (beaucoup), de l’auto-dérision, tout ça…enfin, vous connaissez Laure-Anne ! Comme vous l’avez remarqué, je ne me suis pas manifesté pour jouer ce sketch devant vous (j’ai peut-être bien fait^^). Cet exercice aurait été un peu osé, mais Laure-Anne aimait les exercices osés, son fameux « grain de folie ». Après-coup j’ai regretté. Mais elle n’aurait pas aimé que je regrette ! Bref, voilà certains héritages qu’elle nous laisse : Oser, tout est possible, faire ce qu’on a envie de faire, avoir le courage de le faire ! On peut infiniment la remercier pour ça. Je sens que Laure-Anne m’en veut terriblement, alors j’ai demandé à Joel de publier ce sketch sur son blog. Le voici, c’est elle et moi à l’instant T de la cérémonie…mais dans un monde imaginaire. (il y a quelques « privates jokes », désolé)

Laure-Anne :

s’adressant à l’assistance, impatiente, un peu grognon : – Il fait froid, vous ne trouvez pas ? J’ai froid !

regardant au loin : – Et puis ma licorne qui n’arrive pas ! Je lui avais dit d’être à l’heure, j’ai une étoile à faire briller, moi !

regardant sa montre : – Et puis, qu’est-ce-que c’est long ! Ne donnez surtout pas la parole à LaToc parce que là c’est la fin, on y est encore demain ! 3 ans de CA de Bago, j’ai donné ! Vous savez, pour prendre des décisions, ben moi par exemple je suis au point A, vite fait le pour, vite fait le contre et Bim, le point B ! Ben eux, non, pas du tout : le point A, le pour, le contre, et moi je suis d’accord, et moi je ne suis pas d’accord, et moi je suis d’accord mais j’ai envie de ne pas être d’accord, et patati et patata eeeeet Bim, le point B. Ouf, enfin, je commençais à m’endormir !

– Et puis toutes ces descriptions que vous faites de moi, uniquement des qualités, non j’avoue ça me gêne ! Voire je trouve ça à peine objectif. Vous auriez bien quelques défauts, là, non ?! Allez, cherchez bien… !

LaToc :

(même acteur mais sortant de l’interprétation de L-A) :

s’adressant à L-A : – Ben écoute, on va se réunir entre-nous, on va lister tous tes défauts et on te fait un compte-rendu, promis,…attends un instant.

LaToc se tourne vers les copains de Bago qui étaient dans l’allée centrale, mimant une concertation, puis reviens face à L-A

– Ecoute Laure-Anne, nous avons longuement réfléchiiiii…

Laure-Anne :

Coupant la parole, et ironiquement : – Sur le « longuement », je vous fais confiance !

LaToc :

reprenant : – Donc, nous avons longuement réfléchiiii, et euuuuh, commeeeent diiiiiiire, euuuuuuh

Laure-Anne :

Coupant une nouvelle fois la parole à LaToc, et s’adressant à l’assistance : – Je vous avais dit de ne pas lui donner la parole à lui ! 😉

LaToc :

reprenant : – Donc nous avons décidééééé… de laisser aux autres le soin d’énumérer tes défauts, on n’en a pas trouvé !

Laure-Anne :

désabusée et ironique : – Ben, tu parles d’une décision, toi ! Super ! Du Bago tout craché !

impatiente : – Et ma licorne qui n’est toujours pas arrivée !

surprise : – Ah si, la voilà ! quand même !

Laure-Anne grimpe sur sa licorne, et lance :

– Allez, au revoir tout le monde, moi j’y vais ! Tchaoooooo

LaToc :

bruitant la course de la licorne : – Tagada tagada tagada tagada, eeeeeet HHUUUUUU !

accompagné de tous les copains de Bago, à l’unisson, vers le ciel : – LICOOOOORNE POWEEEEEEEEEEEEEEEEER !*

– Allez, Vas-y Laure-Anne, fais-la briller cette étoile ! Et merci pour tout ce que tu as fait, merci pour tout ce que tu étais !

* « Licorne power » est un slogan qui s’est développé dans l’asso ces derniers mois…allez savoir pourquoi ! 😉

Bon, une petite photo de Licorne, quand même!

licorne fleur

A suivre…

The team

La dernière blague de Laure-Anne

En français, pour commencer. En català, a continuació. En español, para terminar.

 

Laure-Anne nous a fait sa dernière blague. C’est dommage, on aurait aimé en entendre encore.

Son corps s’est éteint dans le calme cet après-midi du 14 décembre. Entourée de son équipe de choc, comme d’habitude. Et de ses proches, famille, amis, licornes, par les pensées, présences, et autres intentions personnalisées. Bien entourée, en somme.

La cérémonie aura lieu samedi prochain, à 9h45, au cimetière de l’Est. Si vous souhaitez l’accompagner par la pensée, soyez à l’heure! Si vous souhaitez être présents, vous devez porter de la couleur. Évitez le noir. Fleurs et licornes naturelles bienvenues, pas de lys, pas de plaques.

La vie est belle, même si parfois, elle est dure. Soyez heureux.

 

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El darrer acudit de la Laure-Anne

La Laure-Anne ens ha explicat el seu darrer acudit. És una llàstima, ens hagués agradat escoltar-ne molts més.

El seu cos s’ha apagat en una calma tranquil·la aquesta tarda de 14 de desembre. Envoltada pel seu equip de xoc, com sempre. I de la seva gent, família, amics, unicorns, de pensaments, presències i altres sentiments íntims. Ben envoltada, al cap i a la fi.

La cerimònia tindrà lloc dissabte que ve a les 9:45, al cementiri de l’Est. Si voleu venir, ens ha demanat que aneu vestits amb almenys una peça d’un color ben viu. Eviteu el negre. Les flors (a excepció de les flors de lis) i els unicorns naturals són benvinguts. Si voleu pensar en ella, sigueu puntuals també!

I recordeu, com deia ella, la vida és bonica, tot i que hi hagi moments durs. Sigueu feliços!

 

El último chiste de Laure-Anne

Laure-Anne nos ha contado su último chiste. Es una lástima. Nos hubiera gustado escuchar alguno más.

Su cuerpo se ha apagado en una calma tranquila esta tarde de 14 de diciembre. Rodeada de su equipo de choque, como siempre. Y de su gente, familia, amigos, unicornios, de pensamientos, presencias y otros sentimientos íntimos. Muy bien acompañada, finalmente.

La ceremonia tendrá lugar este sábado a las 9:45, en el cementerio del Este. Si os apetece acompañarnos, ella nos pidió que llevarais al menos una prenda de un color vivo. Evitad el negro. Las flores (excepto las flores de lis) y los unicornios naturales son bienvenidos. Si queréis acompañarnos con el pensamiento, sed puntuales también.

Y recordad, como ella decía, la vida es bella aunque a veces haya momentos duros. Sed felices!

 

Aujourd’hui je laisse le clavier…

Hey, hey, pour le moment, c’est encore moi, mais je tiens à rendre un immense hommage et un immense et merci et beaucoup d’Amour à ma team de choc ! Aujourd’hui, ils veulent prendre la parole, et je la leur laisse avec grand plaisir :

Puisque Laure Anne nous laisse son clavier, nous nous permettons d’occuper cet espace d’expression pour vous remercier à notre tour, amis lecteurs de ce blog. Nous, la garde rapprochée, recevons chaque jour votre amour que vous glissez dans des colis pleins de surprises.

Je cite pêle-mêle, chocolats, romans distrayants, BDs, fleurs, huile de massage, musiques originales, CD, impression papier du blog de Laure Anne, jambon d’Espagne, turrón, vidéos  originales, photos, séances de méditations live, sels parfumés, salière/poivrière, autres objets divers et rigolos, ainsi que vos pensées du jour, blague du jour, coucou du jour, qui transitent par textos, messenger, mail, lettre, poème ou ondes interplanétaires !
Merci.
Et surtout, continuez, on s’y habitue très bien 🙂
Joel (oui, ça s’écrit bien sans tréma joel !), Madeleine et Pascal

Ma musique et mes lectures du moment

Coucou!

Même si ça fait longtemps que je n’ai pas écrit, j’ai bien pensé à vous et j’ai fait la répartition des toiles. Il n’y en a qu’une par personne, et certaines toiles étant plus demandées que d’autres, nous avons fait un tirage au sort (d’une main innocente bien entendu). Pour ceux qui n’ont pas été tiré au sort, je vous enverrai prochainement une autre proposition.
Tout ça devrait partir demain par la poste.

Aujourd’hui, j’vais vous causer un peu des bouquins et écoutes musicales qui m’aident à avancer, à être sereine et calme etc…. parce que, pour les nouvelles fraîches,  je prends moins de morphine qu’avant,  du coup je suis moins shootée, mais bien fatiguée physiquement quand même.
Ce qui me convient bien mieux!

Donc, pour la lecture, 3 nouveautés (et 2 autres en attente d’être ouverts donc pour une prochaine fois).

« Revenue guérie de l’au-delà. Une NDE m’a sauvée  » de Anita Moorjani. C’est une jeune femme hindoue qui grandit à Honk Kong entre les cultures hindoue, chinoise et anglaise, et ne vit « que » pour ne pas décevoir ses proches et a donc du mal a se trouver. En 2002, on lui diagnostic un cancer qu’elle va essayer de traiter pendant 4 ans. En 2006, la maladie a beaucoup progressé, elle tombe dans le coma et fait une « expérience de mort imminente » (NDE dans le titre pour Near Death Experience). Elle reste 30h dans le coma avant de se réveiller décidée à vivre. Elle sort de l’hôpital 5-6 semaines plus tard, complètement guérie (elle accepte  quelques examens médicaux avant de rentrer quand-même)

« De la phase terminale à la guérison. Offrande.  » de Françoise Gérard, qui raconte une autre histoire de guérison, qui passe par la guérison spirituelle pour en arriver à une guérison du corps physique.

Et pour finir « La plénitude de l’instant, se réconcilier avec soi-même et avec autrui » de Tich Nhat Hanh, maître zen, poète et avocat de la paix.
Il m’aide beaucoup pour méditer et rester dans l’instant présent.

Pour la musique, j’écoute principalement des mantras.

Le mantra du Bouddha de médecine. Ça aide à méditer une fois qu’on a appris les paroles, et même sans les connaître d’ailleurs.

Le Gayatri Mantra, pareil, qui m’apaise beaucoup et m’aide bien pour m’endormir si besoin.

Et des chants tibétains par ici, sans oublier quelques sons de bols chantants par là.

Et pour finir,  comme je ne suis pas très chocolat en ce moment, j’ai un calendrier de l’Avent avec des trucs cool, comme le lit-corne, que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui :

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Et bonne semaine pleine d’amour et de bonheur à tous et toutes !

Ah la la, cette cuillère hein…

Coucou!

Comme vous avez été bien sages, et que je vois bien que cette histoire de cuillère qui n’existe pas vous retourne encore un peu le ciboulot (et à moi aussi hein), et comme surtout, surtout, surtout,  je voudrais vous remercier infiniment de me lire. Et puis de me faire avancer, d’être présents tous les jours, chacun à sa manière, anonyme ou non, de m’envoyer tant de bonnes ondes, de références littéraires, de licornes et que sais-je encore?

Bref, ce qu’on appelle de l’Amour, et qui fait tant de bien ! Qu’aujourd’hui, moi aussi j’ai envie de vous donner.

Alors je vous propose de vous envoyer une des encres de Chine que j’ai réalisées au mois d’août. Elles sont au format A5 et l’idée est que ceux à qui ça fait plaisir me laissent un commentaire, et je les recontacterai par mail ensuite pour les détails techniques.

Je sais que je viens de montrer des encres encadrées, mais chacun est libre d’en faire ce qu’il veut. Un aimant sur le frigo, une punaise dans les toilettes ou plié en 2 dans une « boîte à trucs qu’on aime bien  » moi ce qui me fait plaisir,  c’est de pouvoir vous offrir quelque chose qui vous plaise (et si c’est vous qui choisissez, y’a pas de problème normalement).

Je vais nommer les photos, et comme ça vous pourrez me dire laquelle vous plait. Et si vous êtes plusieurs à vouloir la (ou les) même… ben on s’arrangera!

Voila pour aujourd’hui ! J’espère que l’idée vous plait,  et que toutes les encres trouveront preneur. Je compte sur vous et encore MERCI du fond du coeur.

Dis Laure-Anne, en fait, tu fais quoi de tes journées ?

 

En voilà une question qui vous passionne, j’en suis sûre.

Bon, déjà, j’ai pas vraiment de « journée type ». Et ça dépend beaucoup de la nuit que je passe.

Mais y’a quand-même des trucs récurrents. L’infirmière de l’HAD passe me voir tous les matins entre 9h30 et 12h30-13h. Elle s’occupe de m’aider pour la douche ou le shampoing et prend mes constantes. Les constantes c’est la tension, le pouls, la température et la saturation. Elle s’assure que j’ai bien pris mes médocs aux bonnes heures et que le transit se fait correctement,  la morphine ayant quelques effets de ce côté là.
Je vous aurais bien dessiné un petit cours de biologie sur le fonctionnement de la morphine, mais je dois dire que je suis trop fatiguée pour ça pour le moment. En gros la morphine, ça ralentit le transit, et plus t’en prends plus t’as besoin d’en prendre pour le même effet sur la douleur. Et accessoirement, ça shoote bien la tête. Et pour ce qui est de la tête, c’est pas comme la douleur –  plus t’en prends, plus t’es shooté. Bref, la médecine allopatique soigne le corps, sans trop se préoccuper de la tête… ou alors, avec des anxiolytiques… qui shootent encore plus… bref, pas pratique tout ça…

Bref.

Là, je dois avouer que mon niveau d’énergie n’est pas bien haut, surtout que je viens de passer un week-end un peu compliqué. Ça va mieux pour le moment, mais c’est vrai que je profite de chaque instant bien éveillée… pour essayer de continuer à m’éveiller, mais au sens spirituel vous l’aurez compris.

Je suis en ce moment plongée dans « le livre tibétain de la vie et de la mort » de Sogyal Rinpoché. Et comme il se trouve que je suis fatiguée, je vais vous en citer un passage qui peut rappeler Matrix « la cuillère n’existe pas « , et vous laisser réfléchir un peu… (C’est pas facile facile, moi j’y suis encore…).

« C’est l’histoire d’un maître zen : il avait un étudiant fidèle mais très naïf qui le considérait comme un bouddha vivant. Un jour, le maître s’assit malencontreusement sur une aiguille.  « Aïe ! » s’écria- t-il, faisant un bond. Sur-le-champ, l’étudiant perdit toute foi en son maître et le quitta, disant combien il était déçu d’avoir découvert que celui-ci n’était pas pleinement éveillé. S’il avait été, pensait- il, comment aurait-il pu bondir et crier de la sorte ? Le maître fut attristé en apprenant que son étudiant était parti : « Hélas, dit-il, le pauvre ! Si seulement il avait pu savoir qu’en réalité ni moi, ni l’aiguille, ni le cri n’existaient véritablement! »

Voilà voilà… Je sais pas vous,  mais moi, ça me laisse de quoi faire…

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon week-end (y’a bien le droit dès le jeudi soir non ?) en vous montrant deux autres encres de Chine très joliment associées et encadrées par les personnes à qui je les ai offertes.

encres PB et M

Gros bisous et n’oubliez pas : la cuillère n’existe pas !

L’astuce du jour

Coucou !

Article très court aujourd’hui pour vous parler d’un petit outil que je viens de découvrir, et qui vaut le détour je pense. C’est la technique des bonshommes allumettes.

Elle permet de se libérer d’émotions négatives en coupant les liens d’attachement toxiques établis avec des personnes ou des situations.

Je vous propose 2 liens explicatifs : une petite vidéo (à mon sens, ne regarder que les 12-13 premières minutes, ça suffit amplement).

Et puis un lien complémentaire qui reprend les points principaux et en précise pas mal d’autres.

C’est vraiment très rapide (5 à 10 minutes) à faire et accessible à TOUS (il faut dessiner des bonshommes allumettes).

Bref, je vous conseille vivement de consacrer votre prochaine 1/2h à ça ! (le temps de regarder la vidéo, puis de le faire).

Et pour finir, une petite composition collective à partir des encres de Chine réalisées aux mois d’août et septembre. Le ton des photos est un peu jaune, c’est dû à la lumière artificielle, elle même due à ma hâte de vous transmettre ça (…) et à la pression que vous me mettez à publier plus d’articles. Absolument RIEN A VOIR avec ma flemme de les refaire !

tryptique 1tryptique 2

Gros poutous, et bon dessinage de bonshommes allumettes !
Et plein de love au passage, parce que ça fait toujours du bien, et que tous les encouragements, les p’tits mots, les pensées, les fleurs, les messages, bref tous ces petits détails qui sont si importants que je reçois, pffff, y’a pas de mots pour décrire ce que ça fait dans mon p’tit cœur.
Alors merci, merci, merci, plein d’amour, et prenez soin de vous !

Laure-Anne

Les fameuses petites phrases dont on se passerait bien…

Mais qu’on prend quand-même pour ce qu’elles sont : des marques d’affection et de bienveillance. Alors d’abord, merci !

Je sais que ça peut éveiller les susceptibilités, et que c’est un peu casse-gueule. Mais tant pis, je préfère être honnête et sincère. Et j’essaie aussi de dire les choses sur le moment quand je peux. Ça n’est pas toujours facile / possible.

D’abord, je voudrais vous rappeler que je suis heureuse. Profondément.

Dans une société où le bonheur « doit » passer par les cases « travail-santé-famille » je crois que ça contraste un peu. Et puis, je parle de ma manière d’envisager la mort. Alors je crois que ça rappelle à chacun ceux qu’il a perdus. Et peut-être aussi sa propre mort. Puis comme par là-dessus, je parle de cancer, ça peut rappeler quelqu’un d’autre qui en a ou qui en a eu un.

Dans un monde où la mort est taboue, et le cancer systématiquement associé à la mort, à la souffrance, voire à l’agonie, hé bien moi, je le dis haut et fort : je suis bien vivante et je vais BIEN !
Comme vous le savez, ça ne veut pas dire que la vie est rose tous les jours, mais elle ne l’est pour personne. A chacun de faire ce qu’il peut pour être heureux avec ce qu’il a 😀

Ce qui m’amène dans le vif du sujet avec une première petite phrase : les yeux de chien battu avec un tout petit « ça va? « .

Ça me donne l’impression de faire pitié. Oui, ça peut faire bizarre de me voir bouger avec difficulté, de voir comme j’ai maigri. Je comprends bien ça. Mais en parallèle,  je tiens aussi ce blog. Et entre autres choses,  pour faire passer ce message. Il faut aller au delà des apparences. Et c’est bien entendu valable pour tant d’autres choses !

Et sinon, je me passerais aussi bien volontiers des :
« Ah lala ma pauvre…
C’est dur…
Ou encore  : T’inquiète  ça va aller »

Qui finalement sont dans la même lignée.

Enfin, j’ai vraiment beaucoup de mal quand on me  parle de quand je serai morte. J’ai l’impression d’être enterrée vivante. Ça passe par « tu vas nous manquer, quand il faudra que je fasse ton deuil, etc… » Vivons l’instant présent ! Personne ne sait de quoi demain sera fait!!!

Pour mes parents, ce qui est agaçant, c’est qu’on leur demande des trucs genre « Comment ça va ? Comment vous vivez ça ? ou encore : Ah lala mes pauvres ! Y’a rien de pire ».
Personnellement, je n’ai pas d’enfant, mais j’ai souvent entendu dire que la perte d’un enfant est la chose la plus difficile au monde et je le crois aisément. Alors, je pense qu’il est assez facile d’imaginer la réponse sans poser la question… s’ils veulent en parler,  ils le feront. Sinon, c’est que ce n’est pas le bon moment.

Enfin, des trucs qui nous chatouillent tous les 4, c’est quand on nous parle du cousin machin, qui a eu un cancer aussi, et qui s’en est tiré – ou pas. Ou encore des deuils qu’on a eu à traverser. On peut comprendre que ces thèmes traversent l’esprit, puisque je parle de mort et de cancer sur ce blog. Mais chaque personne étant différente, chaque personne ayant sa manière d’appréhender la maladie et chaque cancer étant différent, il y a finalement peu de points communs aux histoires, alors tant qu’à se raconter des anecdotes, nous on préfère les histoires drôles…
Quant à la thématique de la mort, nous sommes dans une société où nous sommes relativement « habitués » à en parler, mais parler de la mort d’autrui, du deuil, de la tristesse.
Et là, moi, c’est de ma propre mort que je parle. C’est finalement un sujet que bien peu de gens ont abordé  « en profondeur ». C’est un sujet souvent mis de côté (mais, tu as toute la vie devant toi !). Et puis c’est une démarche qui peut soulever beaucoup de questions que l’on n’a pas envie ou que l’on n’est pas prêt à aborder. On ne sait pas très bien par où commencer. Bref, je ne vais pas m’étendre plus sur ce sujet pour l’instant, je pense que ça vous fait déjà assez de lecture pour aujourd’hui.

Bon, d’accord, c’est bien beau tout ça mais pour conclure, concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Je me permets de citer quelques messages (non exhaustifs bien entendu) qu’on a reçus : « Je pense à vous » « Notre cœur ne vous quitte pas ». Bref, les pensées et les marques de présence bienveillante, ou encore les petits bonheurs quotidiens partagés. Et puis bon, Maman ne refuserait certainement pas une boîte de chocolats ou de macarons non plus hein 😉

Et pour finir en beauté, l’exemple reçu hier soir :
quokka

Le quokka, un animal qui est toujours heureux !
Imitons-le vite !
Bon dimanche